Témoignage #4 : Émeline, 4 IAC, 1 FIV, 1 IMG, 3 ans de protocoles sans rien lâcher !

Je vous présente aujourd’hui Émeline avec qui j’échange régulièrement sur Instagram.

Émeline n’a pas eu un parcours facile, elle a eu la chance de porter en elle un petit garçon mais la vie lui a aussitôt reprit, laissant une cicatrice profonde en elle.

Je te souhaite du plus profond de mon coeur que tu puisses devenir mère très rapidement, et serrer ton enfant dans les bras !

 

Peux-tu te présenter : 

Je m’appelle Émeline, j’ai bientôt 28 ans, je suis commerçante de métier, mon conjoint va sur ses 30 ans et s’appelle Antoine et est commerçant lui aussi.

Quand as-tu démarré ton parcours PMA et pour quelles raisons ?

Nous avons décidé d’avoir un enfant début d’année 2016, malgrès que moi j’en rêvais depuis au moins 2013/2014 ! J’ai laissé le temps à monsieur d’avoir cette envie de fonder une famille à son tour. J’arrête donc la contraception d’une envie commune en Mars 2016. 

Puis viens le mois d’avril, mai, juin, juillet, j’étais déçue de voir mes règles arrivées et j’avoue (je ne pensais qu’à ça) j’avais tellement hâte de pouvoir me pavaner avec un gros bidon, avoir la fierté de dire : on attend un bébé ! Puis ça continue, août, septembre, octobre, novembre, je perds patience ! Je demande à voir mon gynécologue habituel, j’exagère, je dis que ça fait un an, je sens qu’il y’a un couac.

Je vais en rendez-vous, il me prescrit des sérologies à faire, un spermogramme pour monsieur. Je fais mes sérologies. Je reçois un coup de téléphone tout de suite après avoir reçu mes résultats par mails auxquels je ne pige rien !

La secrétaire :

« Bonjour  Mme, pouvez vous venir ce soir ou demain en consultation ?

  • Bien sûr mais que se passe t-il ? Quelque chose ne va pas ?
  • Je suis désolée je ne peux rien vous dire ! « 

Je m’effondre ! Comment ça c’est urgent ? À écouter ce qu’elle disait j’avais un cancer phase terminale. Mon rdv s’effectue le lendemain après mon interminable journée de travail. Je vois mon gynécologue qui me dit mot pour mot : 

  • Vos ovaires sont comme fatigués, il va falloir stimuler tout ça, prenez rendez vous au centre de PMA »

La gifle ! OK, donc le mec est en train de me dire que je suis limite ménopausée ou je rêve ? Je pleure, c’est l’enfer.

Je prend rapidement rdv dans un centre de PMA, entre temps mon conjoint fait son spermogramme. Le verdict tombe : Teratospermie, pas beaucoup de spermatozoïdes normaux, tous atypiques quasiment ! 

Et de mon côté, la gynécologue lit ma sérologie et me dit que ma prise de sang est très bonne et qu’elle ne voit pas où il y a une insuffisance ovarienne là dedans ! Ouf je suis soulagée, mais elle me prescrit encore une hystérosalpingographie.

Ma collègue de boulot de l’époque me fait peur, elle me dit que ça fait mal, que je vais saigner et que c’est un examen pas remboursé par la secu qui coûte un bras. 

Je m’y rends, je stresse comme pas possible, c’est un radiologue homme, j’ai honte, je ne veux pas mais je n’ai pas le choix. 

L’examen se passe, ok, c’est désagréable, j’ai honte d’être dans cette position, mais tout vas bien ! L’examen ne détecte aucune anomalies, merci mon dieu ! 

J’entame donc une insémination, puis deux, puis 3, chaque échecs sont aussi dur les uns que les autres, je m’effondre à chaque test négatif et à chaque prise de sang négativs, double peine, puis la 4ème, la dernière ! Je demande une IRM pelvienne car je souffre pendant mes règles terriblement, je ne peux pas me lever, je peine à marcher, un enfer, je prend 2 Antadys et ça va mieux (malgré que ce ne soit pas conseillé) c’est le seul médicament qui me soulage. De là on me trouve une endométriose stade 1, nodule au niveau du péritoine, mais le compte rendu est très évasif. Ma gynécologue me propose de passer en FIV, je suis ravie, on fait une ponction sous AG, on me prend 9 ovocytes, on les laisse 5j avec les spermatozoïdes de chéri en culture et on obtient 2 embryons. J’y connais rien, je suis contente, on m’en transfert un, prise de sang 10j plus tard, négative. Je pleure toute la journée enfermée dans ma chambre, avec mon chien près de moi. 

On patiente, on laisse passer l’été, à nous les îles Grecques ! On passe des vacances de rêve, inoubliable ! 

Septembre c’est la rentrée des classes pour notre embryon congelé ! On me l’injecte le 24 septembre 2018, 4 jours après, je suis au boulot, je n’en peux plus, je ne pense qu’à ça. C’est hyper calme, pas le temps de m’occuper l’esprit, à ma pause de midi je fonce m’acheter un test chez Leclerc, ma collègue part à 17h, moi je termine à 19h, je ferme la boutique, je vais aux toilettes, je pisse sur ce énième test, et là, une barre, puis une deuxième, j’hallucine ! Je pars à la pharmacie leur demander ce qu’ils en pensent (j’ai tellement peur d’imaginer cette deuxième barre et d’être là seule à la voir) la pharmacienne me dit en souriant que c’est positif (elle connaît mon parcours) 1 an et demi que je vais chercher mes traitements la bas)! Je reprend quand même un test clearblue digital, me disant que je vais attendre le lendemain matin pour le faire. Pensez vous ! Ni une, ni deux, j’arrive à la maison je pisse dessus ! OH MY GOD : ENCEINTE 1/2 semaines. Je chiale, je chiale, je n’y crois pas, c’est incroyable, j’appelle mon chéri, j’appelle ma mère, je reste sur mes gardes, mais je continu de pleurer. Je fais ma prise de sang 2j après, j’ai un joli taux, 48h aprės une autre prise de sang, mon taux double, je suis trop contente, puis une dernière prise de sang prescrite par la pma, qui me donne pour la dernière fois un très joli taux. Je peux enfin souffler un peu ! 

Comment se passe ta grossesse par la suite ?

Première échographie à 7 SA, nous voyons un petit haricot, son cœur bat, j’hallucine, je ne dors plus de nuit ou très peu depuis que j’ai appris nouvelle, après cette échographie, je commence à réaliser mais je ne peux m’empêcher de rester sur mes gardes une fois de plus, puis les symptômes arrivent, je vomis 5 à 6 fois par jours, c’est pas rigolo, me brosser les dents me fait vomir, être en voiture me fait vomir, tout me donne la nausée, c’est compliqué.

Puis vient l’écho des 9SA, j’y vais seule car chéri travail, magique ! Mon petit haricot est devenu un petit ourson à la guimauve en chocolat, on voit vraiment une forme, son cœur bat toujours, je suis sur un nuage ! On me prescrit du « Donormyl » pour mes nausées. J’en prend, ça va mieux, je peux dormir 16h d’affilée, j’ai l’impression d’avoir constamment pris une cuite la veille. J’attend ma T1 avec impatience. Nous nous y rendront fin novembre, à 12 SA + 4, à mon réveil, j’envoie un sms à ma maman, oui disant : 

« Coucou, je suis angoissée, j’ai rêvé qu’on me disait qu’il était anormalement formé »

Elle me répondra que c’est mon inconscient qui travail mais que ça va le faire ! Je me prépare, hop, nous avons rendez vous le matin, je m’installe, j’ai enfin rendez vous en grossesse normale et non en PMA, terminé les échos vaginale, bonjour au gel sur le bidon, comme je suis fière ! Il se passe 4 minutes environ, sans son, j’entend son cœur battre, je sert la main de mon chéri, je pleure, mais je ne cesse de fixer la sage femme, elle insiste et appuie fort, son visage est très fermé. 

 » Il est anormalement formé hein, il y’a une masse ici et une masse la, je sais pas trop ce que c’est »

A de moment là mon corps se détache de mon cerveau je crois, ma gorge se serre, je pleure, je regarde mon conjoint qui a la même réaction que moi, mes yeux rempli de larmes. 

La sage-femme s’excuse me disant qu’elle est obligé d’écouter son cœur une nouvelle fois et me demande si je veux couper l’écran, je refuse de couper l’écran, je suis curieuse de voir ce qu’il se passe. Puis d’un coup je vois un profil, sa main qui bouge, son nez, je ne réalise pas qu’il y’a un problème, je n’accepte pas. Je me rhabille, l’ambiance est glaciale, je lui dis que ce bébé on a eu beaucoup de mal à l’avoir, on s’effondre, elle me propose d’aller prendre l’air dehors, tout de suite, j’appelle ma maman, elle décroche au bout d’une sonnerie, pressée de savoir si tout s’est bien passé, ça a été le moment le plus dur de toute ma vie. 

« Maman ça va pas » je pleure tellement que ma mère comprend tout de suite qu’il y’a vraiment un gros gros soucis. J’entend ma maman crier très fort au téléphone me répétant la même chose : « Non, non, non, c’est pas possible, non »

Je lui explique que je n’en sais pas plus, son cœur bat, mais qu’il n’est visiblement pas viable. Nous raccrochons & nous retournons dans la salle. On me fait 2 propositions : 

« Vous êtes à 12 sa + 4, d’ici une semaine il vous faudra accoucher par voie basse, nous vous proposons de faire une interruption médicalisé de grossesse d’ici quelques jours ou d’attendre comme ça jusqu’à terme et d’accoucher, à risque qu’il y’ai une mort in utero »

J’accepte tout de suite la première proposition, je leur demande si mon bébé souffre, on me répond qu’il s’est construit comme ça, et qu’il est bien comme ça. Mais on ne me met pas de nom sur la pathologie qu’à mon bébé… Directement je reste 2h à l’hôpital et s’enchaîne une série de prise de sang, mais je suis tellement faible, je pleure tellement que les sage-femme n’arrivent plus à me piquer, elles laissent tomber une partie des sérologies. Le personnel est adorable avec nous. Je rentre à la maison, je pleure, jour et nuit, j’ai un bébé en moi, son cœur bat, mais je vais devoir l’enlever, le tuer, j’imagine comment va se dérouler le curetage, ça me fait mal. Mon bidon avait commencé à grossir. Puis depuis mon retour de l’hôpital, mon ventre est devenu plat, je suis creusée, j’ai l’impression que mon petit bébé réalise mon désarroi. Je rencontre une spécialiste en maladie fœtal avant mon opération prévue le 4.12.2018. Cette femme incroyable d’une douceur, je n’oublierai jamais. 

« Bonjour madame, nous allons regardez ce qu’a votre petit bébé, je vais pouvoir mettre un nom sur la pathologie avant de passer à l’opération »

Nous sommes a 12 SA + 7, nous faisons une autre échographie.

« Alors vous voyez votre petit bébé n’a pas eu de chance car tout s’est développé trop vite, ça s’appelle le syndrome du LIM BODY WALL, c’est extrêmement rare, son cordon ombilical s’est développé trop vite, il est donc trop court, alors son thorax est très étroit, et tout ce qui est vessie, intestin, estomac, foi, tout est en dehors de son ventre » 

Je lui pose beaucoup de questions :

« Est ce que j’aurais pu faire quelque chose afin d’éviter ça ? J’aurais peut être pas dû manger des sushis après mon transfert d’embryon »

 » Est ce que les embryons fait par FIV sont plus fragiles qu’un embryon formé naturellement ? »

« Est ce le médicament prescrit pour les nausées n’est pas mauvais finalement ? »

« Je manipule des produits toxique au travail est-ce en rapport ? »

Elle sourit et pose sa main à coôté de moi me disant que c’est vraiment la faute à pas de chance, ce syndrome elle ne l’a pas vu depuis 10 ou 15 ans, c’est juste la faute à pas de chance & que malheureusement ce syndrome n’est découvert qu’à la T1. Puis nous lui disons que ce bébé nous le voulons depuis 2016, qu’on est dévasté, puis sa réaction fut tellement bienveillante. Je cite : 

« Dans la vie, on a tous des champs de mine et des champs de fleurs, j’ai eu beaucoup de champs de mine dans ma vie, et les champs de fleurs finissent toujours par arriver » avec sa voix si douce et compatissante ! 

Je me fais donc opérer le 4 décembre, quelques jours après ce rendez vous avec le spécialiste, j’ai hâte que tout s’arrête, tous ces derniers jours j’ai cessé de toucher mon ventre lui disant qu’on allait devoir se séparer de lui, et qu’il fallait pas nous en vouloir, que ça resterait toujours notre premier bébé, et que j’espérais qu’il ne souffre pas. Je vous jure qu’à ce moment là, je me disais, si dieu existe, j’espère qu’il nous en tiendra pas rigueur pour notre avenir, c’est pour le bien de ce bébé. 

Je rentre au bloc opératoire, je m’endors, à mon réveil, je vois une infirmière, je lui dis : « Vous avez tué mon bébé » puis je me rendors. Je me réveille à nouveau et je me redresse, un infirmier me dit qu’on s’est déjà vu par ici… Je lui répond : Oui pour une ponction et la pour un curetage car mon bébé était très malade. Il arrive et me prend la main me disant : « 

« Vous allez l’avoir ce bébé, la prochaine fois qu’on se verra ce sera dans de meilleure conditions »

J’avale ma salive, je me sens très faible. J’arrive en chambre, j’envoie un sms à mon chéri lui disant que je suis revenue. Il arrive peu de temps après, mais je dors, je peine a ouvrir les yeux, puis je m’efforce à le faire, il est la, avec des crêpes fraîches et un paquet « histoire d’or » je le regarde, j’hallucine, me demande t-il en mariage  ?! 😅 J’ouvre, je vois un collier, des boucles d’oreilles et un bracelet. Pendant mon opération voilà ce qu’il est allé faire. J’ai vraiment le meilleur des hommes ! Je me rendors, presque toute l’après midi, ma tension à chaque fois trop basse pour me faire sortir. Je commence à m’habiller, puis 9 de tension, ils acceptent mais je dois rentrer me reposer. 

Une copine est à l’étage en dessous, elle a accouché la veille, nous passons la voir 10 minutes, je ne me sens pas très bien, on vient de me retirer mon bébé, il est temps de rentrer à la maison.

Je rentre, la poitrine complètement lactée, j’hallucine ! Je savais même pas que c’était possible ! 

Mon retour de couche s’effectue 57j après ! 

On se relance dans notre parcours 6 mois après, ponction sous AG de retour, même infirmier dans la salle de réveil, bref, la routine. On me transfert un transfert d’embryon en juin, juillet, septembre, il va se passer 3 échecs, là je ne tiens plus, je pleure, tout le temps, l’annonce de mes copines qui attendent un bébé, leur deuxième enfant, leur premier, peu importe, j’en souffre. Cela me met une pression supplémentaire, je les envie, j’aimerais être à leur place, je me renferme beaucoup sur moi même. Je fais une IRM qui s’avère très bien, une hystéroscopie qui est également parfaite. Il me reste 2 embryons congelés, j’ai l’impression qu’être enceinte ne m’arrivera plus. Je me demande qu’est ce que la Karma me fait payer depuis toutes ces années !

Qu’as-tu trouvé de plus dur dans ton parcours ?

Le plus dur dans ce parcours pour moi ce n’est pas les injections, je pourrais me piquer 10 000 fois. C’est l’attente ! Voir tout le monde annoncer sa grossesse sur les réseaux, ou ailleurs, se comparer sans arrêts ! L’envie nous frustre, et la frustration nous rend solitaire ! En second plan, l’attente après le transfert, on vous injecte un embryon et puis on vous demande de vivre comme une femme enceinte pendant 10j ! « N’y pensez pas trop hein madame » (Cette phrase…)

Comment arrivais-tu à concilier PMA et travail ?

On vous demande parfois de venir rapidement faire une prise de sang, ou une écho, la veille pour le lendemain, alors au début ça va, puis rapidement, ça gonfle vos collègues, et on vous le fait payer !

Quand vous êtes en recherche d’emploi et que vous êtes transparente, disant que cela fait partie de votre vie… « Je ne peux pas avoir d’enfants naturellement alors on est en parcours PMA depuis pas mal d’année maintenant » soit on vous ferme les portes, soit on vous demande de mettre en stand-by votre parcours, soit on ne vous rappelle pas. C’est juste l’enfer. Les lois n’étant pas appliquées comme il faut, c’est pareil partout ! 

De quoi es-tu la plus fière ?

Je me conforte en me disant que je suis fière de connaître la confection d’un bébé par cœur, d’avoir des connaissances à ce sujet me rend plus forte ! 

Tes proches sont-ils au courant de ton parcours PMA et comment réagissent-ils ? 

Nos proches sont au courant, je regrette que certains le soit, pour certains finalement c’est tellement vicieux ! 

« Alors vous en êtes vous dans votre parcours ? »

Quand vous savez que dans le fond ils sont contents que vous galérez ! 

Puis parfois je regrette, car mes amies, je dis bien amies, qui sont au courants, deviennent gênées de nous annoncer leur grossesse. Ça créer parfois un froid et c’est dommage ! Pour d’autres je suis contente de pouvoir me confier, j’ai été très touchée de plusieurs actions d’amis, des petits cadeaux après mon curetage pour me remettre de mes émotions, soins en institut & également 2 bracelets pierre de lune de la part d’une amie et d’une pmette rencontrée sur les réseaux, bracelet qui est fait pour favoriser la fertilité, j’en ai pleuré… Sans compter ma pierre œil de tigre et une pochette isotherme pour partir en vadrouille avec mes piqûres au frais dans le sac à main ! 

Comment prends-tu soin de toi pendant tout ce temps ?

Avant chaque transfert d’embryon, j’essaye d’aller me faire masser, ou faire un soin du visage, pour essayer d’être la moins angoissée possible, j’ai fais 3 séances de dégagement émotionnel chez un hypnotiseur à 50€ la séance,  ça n’a rien changé, malgré la gentillesse de ce monsieur, je n’y crois pas du tout à cette méthode…

Comment envisages-tu la suite ?

Prochaine étape, je vais prendre rendez vous avec un ostéopathe afin de voir si tout va bien, c’est recommandé en pma. Depuis 6 mois je vois une psychiatre tous les 10 jours, je l’adore, on parle de tout et de rien, on s’entend bien, quand je sors de chez elle j’ai l’impression de jeter un poids à chaque fois que je traîne sur le dos. 

Qu’est-ce qui t’aide à avancer ?

Ce qui m’a aidé à aller mieux c’est des rencontres Instagram, des parcours similaires, des filles avec qui je peux discuter sans tabous, déjeuner avec des filles de mon centre pma, pour parler de tout ça, de nos ressentis, c’est appeler des pmettes parfois sur Instagram en visio, malgré le nombre de kilomètres qui nous séparent nous sommes toujours là l’une pour l’autre car les fivettes, il y’a quelque chose entre nous, nous sommes une communauté soudée, c’est très étrange et très attachant à la fois ! Et sachez que ça permet aussi de voir qu’il y’a pire ailleurs et d’arrêter de regarder son nombril ! 

Mon souhait pour 2020 : Tomber enceinte évidemment 🙈

 
 

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