Infertilité : quand le facteur masculin fait toute la différence
Quand on parle d’infertilité, la première image qui nous vient en tête est souvent celle d’une femme face à des traitements, des examens, des échographies… Pourtant, dans environ 40 % des cas, l’infertilité concerne l’homme. Un chiffre qui bouscule, mais qui rappelle une chose essentielle : la fertilité est une aventure à deux.
Dans cet article, on lève le voile sur l’infertilité masculine, trop souvent mise de côté dans les parcours de PMA. Quelles sont les causes ? Quels examens faire ? Et surtout, quelles solutions existent pour avancer sereinement vers le projet bébé ? On fait le point ensemble. 🌿
Pourquoi parler d’infertilité masculine ?
En Espagne, 20 % des traitements de PMA avec des ovules frais sont réalisés à cause de problèmes du côté masculin. Pourtant, dans de nombreux parcours, on a tendance à focaliser l’attention sur la femme : bilans hormonaux, échographies, stimulations ovariennes…
Mais la fertilité du couple, c’est un travail d’équipe. Comprendre le facteur masculin permet non seulement de gagner du temps, mais aussi d’éviter des parcours longs et douloureux.
Infertilité masculine : les grandes causes
L’infertilité masculine peut avoir de nombreuses origines. Parmi les plus fréquentes, on retrouve :
🔹 Des anomalies du sperme : faible concentration, mauvaise mobilité, formes anormales…
🔹 Des problèmes génétiques : anomalies du caryotype, microdélétions du chromosome Y…
🔹 Des infections ou inflammations (comme une prostatite)
🔹 Un mode de vie défavorable : tabac, alcool, stress, exposition à des produits chimiques
🔹 Des antécédents médicaux : varicocèle, fièvre, prise de certains médicaments
Chaque situation est unique, et c’est pourquoi un diagnostic précis est essentiel pour comprendre d’où vient le problème.
Quels examens pour évaluer la fertilité masculine ?
Quand on explore le facteur masculin, plusieurs examens peuvent être réalisés :
🔬 Spermogramme : c’est l’examen de base pour évaluer la concentration, la mobilité et la morphologie des spermatozoïdes.
🧬 Caryotype : il permet de vérifier si des anomalies chromosomiques sont présentes.
🧪 Test de fragmentation de l’ADN : il analyse la qualité génétique des spermatozoïdes, un point clé quand il y a des fausses couches à répétition ou des échecs de FIV.
🦠 Culture de sperme et d’urine : utile pour détecter des infections.
🔍 Chromosperme et FISH : des tests plus poussés qui analysent l’ADN des spermatozoïdes.
Quelles solutions quand le facteur masculin est en cause ?
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions, même quand le facteur masculin est lourdement impacté. Selon les résultats, l’équipe médicale peut proposer :
✅ Des traitements médicamenteux ou des antibiotiques en cas d’infection
✅ Une insémination (IAC) quand le sperme a des caractéristiques favorables
✅ Une fécondation in vitro (FIV) ou une ICSI (injection directe d’un spermatozoïde dans l’ovocyte), qui permet de surmonter des problèmes de mobilité ou de concentration
✅ Un test génétique préimplantatoire (PGT) pour sélectionner les embryons sains
✅ Un don de sperme dans les cas les plus complexes
🌿 Replay du webinaire : à voir ou revoir
Pour aller plus loin et tout comprendre sur ce sujet essentiel, visionnez le replay du webinaire animé par la Dr Laura García, gynécologue spécialiste de la fertilité :
👉 Regarder le replay ici
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